La closerie Montlouis sur Loire
Domaine familial
depuis 1956
Chenin Blanc
Le vin blanc AOC de Montlouis-sur-Loire est issu exclusivement du cépage Chenin blanc, un cépage qui bien que répandu confère un caractère certain au vin en fonction du terroir où il est élevé. Le vin de La Closerie est donc un vin de caractère avec un nez et une longueur en bouche, toujours avec une rondeur qui lui est propre.
Âge de la vigne
Plus la vigne est vieille plus elle produira des sucres à même de proposer des vins plus moelleux et fruités. A l’inverse, les jeunes vignes, plus « nerveuses » produisent plus facilement le vin dit
« sec ».
Qualités du vin
En jouant sur l’âge des parcelles, l’échelonnage des vendanges et le climat, la Closerie propose trois qualités de vin différentes : le sec qui est produit en majorité soit 50% de la production, le demi-sec pour 40% de la production et le mœlleux pour 10% de la production.
Au fil des saisons
En cas de saisons moins ensoleillées, le vin acquiert une note plus minérale. A l’inverse, les saisons chaudes et ensoleillées, comme 2018, font ressortir une base fruitée (coing, poire, mirabelle et citron confit).
Dégustation
Toutes ces personnalités offrent la possibilité d’assortir le vin du Domaine de la Closerie avec de nombreux mets : un mariage harmonieux avec les fruits de mer, les poissons, les viandes blanches, les fromages de chèvre, et les desserts. Surtout n’hésitez pas à proposer un demi-sec avec des rillettes de Tours ou des carrés de Cantal ou de Roquefort sous les tilleuls pour un vrai moment de convivialité.
Production
Le Domaine de La Closerie est une production à dimension humaine qui privilégie le beau travail en local. Il en va de même avec sa commercialisation qui se veut proche et directe avec ses clients.
Le domaine de La Closerie a commencé à s’imposer les exigences d’une culture biologique et responsable en 2007 afin que cette pratique soit véritablement ancrée en 2010. Cette vision « bio » s’applique tant dans la culture que dans l’élevage. La Nature oriente la qualité gustative du vin.
Des taux de sulfites très bas (bien en dessous des normes imposées par l’AOC), un arrêt du désherbage chimique, des vendanges faites à la main et un élevage réalisé en tonneaux de chêne, permettent de retrouver l’authenticité des crus produits sans stress.
« D'Amboise à Tours, il y a six lieues. Montlouis est au milieu. On y boit du bon vin vieux » - Rabelais
Rattaché à la commune de Montlouis-sur-Loire, le Domaine de La Closerie est un ancien relais de chasse du XVIe siècle, devenu une propriété viticole à partir du XVIIIe siècle.
Aujourd’hui, depuis un remembrement en 1996 et d’une ZAP instaurée en 2007, la propriété est entourée par son vignoble et bénéficie d’une localisation avantageuse. Le coteau offre une déclivité orientée vers le sud qui permet au vignoble de s’épanouir pleinement.
Les 5 hectares de vignes de la propriété offrent une production moyenne de 30 hl par hectare soit une production annuelle d’environ 20 000 bouteilles AOC.
André Braud
1ère génération
André Braud acquiert le domaine en 1956 afin d’y passer idéalement sa retraite tout en restant proche de ses amis et de sa famille : « une maison accueillante où il ferait bon boire un bon vin avec des rillettes sous les tilleuls ».
Tombé sous le charme de la maison entourée des vignes et bien qu’étranger lui-même à la viticulture, l’idée de travailler la vigne à l’image de ses ancêtres lui a beaucoup plu.
Jacques Braud
2nde génération
La relève a ensuite été assurée par Jacques Braud, son fils, très attaché à la Closerie. Ingénieur des Arts et Métiers de formation, il n’a eu de cesse que de moderniser le domaine et ses équipements agricoles tout en développant l’activité commerciale, notamment au travers de salons des vins et des saveurs.
François Braud
3ème génération
Avec François Braud, le petit-fils « tombé dedans quand il était petit », est arrivée la perspective d’un travail d’équipe père-fils. Son amour pour le domaine qui lui est confié l’amène à vouloir d’une part, reconsidérer la culture des vignes dans une période de changement climatique et, d’autre part, faire la promotion du Montlouis, souvent méconnu mais qui réserve de belles découvertes.